Quatrième sermon de Seydinâ Limâmou Lâhi (PSL)
Dans ce sermon, Seydinâ Limâmou Lâhi (PSL) recommande de veiller sur l’importance de l’unité, de l’entraide, du fait de se rendre visite réciproquement, de la concertation, du renoncement à ce monde. Il leur fait savoir qu’il ne cherche ni biens, ni boutiques, ni bétail, ni marchandises. Il ne cherche pas des groupes de personnes pour lui cultiver des champs, il n’a non plus ordonné à personne d’aller lui rassembler des dons et des aumônes, sauf ce que quelqu’un lui donne de plein gré et Dieu paiera à tout bienfaiteur son œuvre.
Au nom de Dieu clément et miséricordieux.
Louanges à Dieu, Souverain des créatures qui a ordonné la probité et l'embellissement (des actions). Bénédiction de Dieu et paix sur le meilleur des fils de Adnan.
(Cela étant dit,)
Mille salutations de Limamou Laye sont adressées à ses intimes, à ses amis, à ses disciples, comme Tafsîr Abdoulaye Diallo et tous ses parents musulmans, aux hommes, aux femmes, jusqu'aux poules de leur maison. Je leur fais savoir que je leur recommande la crainte de Dieu, le Très Haut. Je leur ordonne ce que Dieu ordonne et leur interdis ce qu'il interdit. Je leur recommande aussi, de s'unir en un bloc, de s'entraider, de se rendre visite mutuellement, de se consulter, de s'aimer en tout instant devant Dieu et son Envoyé.
Laissez derrière vous ce bas monde. Ne le placez pas devant vous, car il ne manque pas de trahir par surprise celui qui s'accroche à lui.
Sachez que moi, je ne cherche pas à acquérir des bâtiments, ni des boutiques ; je ne cherche pas à avoir du bétail ni des chameaux, ni des ovins, ni des chevaux, ni des ânes ; je ne cherche pas un ensemble d'hommes pour me cultiver des champs ; je n'envoie, non plus, aucun émissaire chargé de recueillir pour moi des dons ou des aumônes. Je n'ai non plus conseillé à personne de chercher à acquérir des bâtiments, des boutiques ou des baraques. Celui qui veut me suivre doit abandonner ce bas monde et ce qu'il contient, lui accorder une faible importance, et il doit s'adonner avec dévotion aux œuvres de l'au-delà, car c'est l'autre monde qui est éternel, les biens acquis là-bas demeurent à jamais.
Celui qui, en ce monde, possède beaucoup de bâtiments, de marchandises, de bagages ou des ovins, du bétail, des chameaux, devra nécessairement un jour les laisser derrière lui et s'en aller vers l'autre monde, pour que d'autres se les disputent.
Dans l'autre monde se trouvent des supplices intenses, la peur, des pleurs, des angoisses, si nombreux qu'on ne peut ni les retenir par cœur, ni les énumérer.
Si vous désirez le salut, accomplissez de bonnes œuvres, multipliez l'évocation des noms de Dieu, à tout instant, regrettez ce qui vous a déjà échappé, et purifiez vos richesses par l'aumône, par des dons et par des aides accordées à vos parents.
C'est Dieu qui rétribuera celui qui me fait don d'une portion de son avoir, ou m'en fait aumône, car il paiera à chacun de ses serviteurs ce qu'il a accompli.
Si vous découvrez quelqu'un dont les conseils sont meilleurs que les miens, ou quelqu'un qui vous interdit plus de mauvaises choses que moi, abandonnez-moi et suivez-le.
Que la paix soit avec celui qui se maintient dans la droiture et se détourne de ses passions et de ses plaisirs.
Louanges à Dieu, Souverain de l'univers.
