google.com, pub-1214054292722785, DIRECT, f08c47fec0942fa0 Le premier calife Seydina Issa Rouhul LA | almahdiyou
top of page

Le premier calife Seydina Issa Rouhul LAHI


« Il (Issa Ibn Maryam) est un signe au sujet de l'Heure. N’en doutez point » Sourate 43, Verset 61.
Abou Hourayra (Paix sur lui) rapporte que le Prophète (PSL) a dit : « Par celui qui tient mon âme en sa main, la descente de Jésus fils de Marie est imminente ; il sera pour vous un arbitre juste, et cassera la croix, et tuera les porcs, et mettra fin à la guerre et il prodiguera du bien tel que personne n'en voudra plus. En ce moment, une seule prosternation sera meilleure que le monde et son contenu » (hadith rapporté par As Sayhanini, Boukhari et Al-Mouslim).

Voilà comment un passage du Coran et un Hadith du Prophète ont décrit le retour de Issa Ibn Maryam comme une lumière qui va sortir le monde des ténèbres de l'injustice et de la tyrannie. Dès lors, chaque peuple l'attendait pensant avoir le privilège de l'accueillir au détriment des autres. Seulement, la volonté divine a voulu que le Sénégal, situé à l'Extrême Ouest du continent africain, soit pour lui une terre d'accueil.Seydina Issa Rouhou Lahi naquit en 1876 d'une noble mère Fatimata Mbengue, et du meilleur père Seydina Limamoulaye de Yoff, le sauveur de l'humanité.Il passa toute son enfance, à côté de son vénéré père qui lui a donné une excellente éducation, avant de l'envoyer chez l'érudit Tafsir Ndiaga Gueye pour des études coraniques. Dès sa tendre jeunesse, des signes annonciateurs de sa haute personnalité sont apparus.
Tafsir Ibrahima Mbengue qui était chargé (par Tafsir Ndiaga Gueye) de lui enseigner l'alphabet arabe a raconté que Seydina Issa s'évanouissait chaque fois qu'il répétait les premières lettres de l'alphabet. Lorsque Seydina Limamou reçut l'information, il posa sa main sur sa tête et lui dit « Issa va apprendre. Celui qui est appelé à être l'Imam du monde entier doit apprendre »1. C'est ainsi que, Seydina Issa se calma et retourna chez l'érudit Tafsir Ndiaga Gueye pour compléter ses études coraniques.
Le 10 Septembre 1887, quand les dignitaires lébou prirent la décision de le réconcilier avec les colons, Seydina Limamou prit Seydina Issa qui était âgé de 9 ou 10 ans, le souleva et le posa sur son épaule en leur disant : « je sais que je mourrai un jour quand le terme viendra, mais si je meurs avant d'avoir accompli ce que Dieu m'a ordonné, ce garçon achèvera mon oeuvre ». Ce qui fut un grand défi et une prédication qui a poussé les gens à lui prêter attention et à surveiller ses faits et gestes.
Seydina Issa passa toute son enfance et sa jeunesse entre les études, le travail et l'adoration d'Allah sous l'autorité du plus grand éducateur et du modèle par excellence. Il fut d'ailleurs, le premier produit de l'école du Mahdi. Ce qui lui permit d'être un modèle pour sa génération, et un honneur pour ses ancêtres.
En 1906 ou 1907, un petit incident l'opposa à son vénéré père, à l'occasion du mariage de sa soeur Aita SéneThiaw, et fut à l'origine de son exil à Ngakham, hors de Dakar, avec certains de ses compagnons chez le grand érudit et Saint Baye Mamour Diakhaté.
Seydina Issa fit 3 ans à Ngakham consacrées à l'adoration de son Seigneur, à la lecture du Saint Coran et au zikr. Son compagnon d'exil Baye Libasse Mboup raconte qu'il arrivait à Seydina Issa de psalmodier la formule de l'unicité de Dieu (LA ILAHA ILLA LAHOU) jusqu'à ce qu'il crache du sang2. Ce qui constitue une des formes achevées de la dévotion et du culte exclusif pour Allah.
C'est comme si la volonté divine voulait séparer ces deux soleils brillants pour que leurs lumières puissent atteindre tous les horizons. Chacun d'entre eux était dans son lieu de séjour, un phare qui donnait aux gens la lumière de l'unicité, de la croyance et de la droiture.
Le vendredi 14 shawâl 1328 de l'hégire correspondant à 1909, le monde entier vécut des ténèbres sans précédent à l'occasion du coucher de ce Soleil qui lui donnait la lumière. Ainsi, un grand désarroi frappa la Ummah Islamique avec le rappel à Dieu de son guide, le Mahdi. Celui qui réussit à créer une génération modèle et exemplaire avec comme socle : vouer un culte exclusif à Allah et travailler pour répande sur terre la bonté, la paix et la prospérité.
Heureusement, les esprits ont pensé à ce deuxième soleil qui brillait chez Baye Mamour Diakhaté à Ngakham, celui que Seydina Limamou avait annoncé comme la personne qui achèvera sa noble mission. C'est ainsi que Seydina Mandione s'est levé pour attendre le retour Seydina Issa qui devait diriger la prière mortuaire du Mahdi, comme cela fut annoncé par les sources authentiques de la religion.
C'est ainsi qu'un émissaire fut envoyé à Ngakham, pour annoncer la triste nouvelle à Seydina Issa. Auparavant, le Bon Dieu avait montré à Seydina Issa tout ce qui s'est passé, car la veille il a vu en rêve le soleil s'enfoncer dans sa tête. Ainsi, il a dirigé la prière d'al fadjr à la place de Serigne Mamour Diakhaté qui avait l'habitude de le faire. Il était temps pour l'autre soleil de se lever, le moment pour Issa (Jésus) de « redescendre » sur terre et pour le monde de découvrir l'arbitre juste et exemplaire.
L'émissaire arriva, puis Seydina Issa prit avec ses compagnons et son hôte (Serigne Mamour Diakhaté), les dispositions pour retourner à Yoff. Ils prirent le train du Dimanche pour arriver le même jour à la gare de Yarakh où le compositeur de chants religieux Baye Mali Mbaye, envoyé par Seydina Mandione pour les accueillir, les attendait. Par ailleurs, Ils trouvèrent sur les lieux des religieux de race blanche, Quand Seydina Issa s'enquit des raisons de leur présence en ces lieux, on lui fit savoir qu'ils attendaient Issa Ibn Mariama, il répondit «partons d'ici alors, puisque nous portons le même nom ».
Seydina Issa arriva à Yoff perché sur son cheval « Manatou Laye » trouvant les fidèles dans un climat de désarroi…
Le matin du Lundi 17 Shawâl Seydina Issa dirigea la prière mortuaire de son défunt père, avant de prêcher son premier sermon en tant que successeur du Mahdi. Il n'était âgé que de 33 ans. Dans ce sermon, il traça les grandes lignes de sa mission. Il disait : « je vous fais savoir que Seydina Limamou disait « je suis un envoyé, j'ai reçu l'ordre de transmettre et je ne vous ai transmis que ce que Dieu m'a ordonné et qui était adressé à vous, afin que vous pratiquiez ses commandements, en purifiant votre culte partout où vous soyez » je vous fais savoir que je ne vous recommande rien d'autre que cela »3

Sa mission était celle de tous les prophètes, Allah dit « Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, (pour leur dire) Adorez Allah et écartez-vous de tâghout(Satan) »(sourate 16, verset 36)
C'est ainsi qu'Allah a validé la prédiction de son vénéré père qui l'avait annoncé comme son successeur. Qui mieux d'autre qu'Issa pouvait être le successeur pour son père ? Lui qui a appliqué ses enseignements et a réalisé le projet de société conçu par le Mahdi. Par conséquent, la question qui mérite d'être posée est de savoir qui est réellement cet homme multidimensionnel?
Seydina Issa Rouhou Lahi le Réformateur
Seydina Issa conduisit ainsi de main de maître les destinées de la communauté layene pendant 40 ans (1909 -1949). Ce qui peut être considéré comme une étape charnière de l'histoire de la communauté layene à cause de sa vision, sa détermination et la grandeur de son projet de société.
Seydina Issa accorda une importance capitale à l'éducation. Il fut le plus grand éducateur produit de l'école éducative de son père ; il veillait au respect scrupuleux des recommandations divines et à l'obligation de s'éloigner de ses interdits. Il ne se limitait pas seulement aux recommandations et d'interdire oralement, mais il surveillait tous les propos et actes des disciples avec la plus grande fermeté. Ce qui le poussait parfois à sanctionner celles ou ceux qui dépassaient les limites qu'ils soient enfants ou adultes. Il faisait le tour du village la nuit pour s'assurer que tout se passait bien. Ainsi, il demandait à ceux qu'il rencontrait à des heures tardives de retourner chez eux. C'est peut être cela qui lui a permis de former une génération à la citoyenneté exemplaire connaissant ses devoirs, les accomplissent avant de réclamer ses droits, tout en ne négligeant jamais les droits des autres. Abdoulaye Mbaye Thiane raconte que Seydina Limamou disait à ses compagnons « éduquez vos enfants car le futur maître (Seydina Issa) sera ferme et dur, et si vous n'éduquez pas vos enfants dès maintenant, vous risquer un jour d'avoir le coeur meurtri lorsqu'il le fera à votre place »4.
D'autre part, Seydina Issa veillait à ce que les adeptes réservent un culte exclusif à Allah et il les orientait en cas de besoin. Baye Libasse Mboup et mère Khary Thiaw ont rapporté que Seydina Issa se mettait en colère (lorsque les louanges insistaient sur les noms des guides et lui-même, il leur disait « vous ne bénéficiez d'aucune bénédiction, vous vous fatiguez à crier pour rien » 5 . il faut surtout mentionner Dieu le très haut.
A côté de l'éducation, Seydina Issa insista énormément sur les deux fondements de la félicité : le savoir et le travail. Il n'acceptait pas de voir les hommes dans le village pendant les heures de travail, ni se regrouper sous l'arbre à palabre pour une séance de thé. Comme s’il voulait leur faire comprendre que le chômage est lié fortement au comportement. Si on fait des efforts sans relâche dans la recherche de travail, on trouvera à coup sûr quelque chose à faire. Mais si on est animé par la paresse, la passiveté et le choix non fondé du travail qu'on va faire, il sera très difficile de trouver un boulot. Le Prophète dit dans un hadith rapporté par Omar Ben Khatâb :« si vous placez votre confiance en Allah comme Il le veut véritablement, Il vous donnerait votre subsistance comme Il la donne aux oiseaux : ils partent le matin le ventre vide et reviennent dans l'après midi l'estomac plein » (Ahmad, An-nasâ'i, Ibn Majah, Al-hakim et At-Tirmidhi)
Par ailleurs, Seydina Issa s'est occupé du savoir, il a ordonné l'écriture des plus grands ouvrages de la communauté sur Seydina Limamou Laye tels que « bushra l-muhibbîn wa tayqîdh al-jahilîn » écrit par Cheikh Matar Lô, et « jawâb as-sâ'il fî manâqib al-hulâhil » écrit par Doune Pathé Ndoye, et tout cela pour montrer sa volonté de sauvegarder le riche patrimoine layene.
Seydina Issa, encourageait aussi les apprenants, et exhortait les adeptes à envoyer leurs enfants à l'école. Il a grandement contribué à l'ouverture de la première école française à Cambérène et sa vision prospective et anticipatrice lui permit d'indiquer que le savoir et les technologies allaient dominer le monde. Par conséquent, le fait de s'occuper de la religion ne doit pas être un frein contre la participation active du musulman dans la marche du pays, comme l'avait indiqué Seydina Limamou « je vous recommande de ne vous déplacer que pour un but louable »6.
Seydina Issa le bâtisseur
Après l'excellente réussite réalisée par Seydina Issa dans la vie sociale, il eut la vision d'élargir son champ d'action avec la création d'un nouveau village layène à Gossas en 1911. Il y laissa son frère MA Demba dit Malick, qui retourna à Dakar un an après. C’est ainsi que le village fut confié par la suite à Gorgui Amar Gueye. Jusque là ce village lointain fait partie des lieux où prédominent l'éducation religieuse et les valeurs cardinales exemplaires qui caractérisent la société layène.
D'autre part, Seydina Issa a déplacé le village de Cambérène au bord de la mer, sur son emplacement actuel, en 1914. Lorsque l'épidémie de peste s'est propagée dans le lieu originel, Seydina Issa s'est levé avec courage et abnégation pour sauver son peuple. Ainsi, il a demandé le déplacement du village et a créé un camp d'isolement pour les malades. Ce qui a contribué à stopper l'avancée de la maladie. Il a aussi organisé la cité de Cambérène, lui-même, a dessiné comme un architecte le plan des maisons et leurs dispositions en grandes concessions en U. Ce qui a favorisé la fraternité, la solidarité et l'entraide. Tous ceux qui rendent visite à la cité aujourd'hui seront impressionnés par ce plan architectural qu'il a créé depuis près d'un siècle.
Seydina Issa, a travaillé pour doter le village, d'infrastructures religieuses, éducatives et sociales telles que la mosquée, l'école, le dispensaire, le poste de gendarmerie et les routes entre autres7
Il ne s'est pas limité à Cambérène, il a aussi oeuvré pour le développement de tous les villages layènes. Ainsi, sa dernière réalisation a été la construction de la mosquée de Yoff entre 1946 et 1949 sur fonds propres avec la participation exclusive des disciples de la communauté.
Le règne de Seydina Issa à la tête de communauté a été la période la plus prospère, car, il a été un défenseur qui protégeait les droits de la communauté, un bâtisseur pour avoir construit les villages et éduqué les disciples. Cette contribution exemplaire peut être considérée comme le summum de la vision et de la participation effective dans la marche de la cité et son développement.
Seydina Issa le diplomate
Seydina Issa a vécu dans une époque pleine de tensions et de guerres qui ont fait couler beaucoup de sang (première et deuxième guerres mondiales - guerres internes - persécutions des autorités coloniales de certains marabouts ou résistants). Le monde avait donc besoin d'une philosophie apaisante pour se soulager de l'animosité grandissante. Il n'est pas surprenant de voir la solution sortir de quelqu'un qui fut annoncé comme celui qui remplira la terre de justice et d'équité.
Seydina Issa continua d'adopter la philosophie de son père qui est basée sur la non-violence et l'acceptation de l'autre. Il disait : « Mon père avait dit : je ne vous ai pas appelé pour déclencher une bataille ou la guerre sainte. Il n'avait ni couteau, ni sabre, ni lance, ni autre chose. Il prêchait la bataille contre soi-même (contre ses passions, qui consiste à préserver les parties de son corps contre la pratique de ce Dieu a interdit à ses serviteurs, et à s'efforcer d'accomplir les commandements de Dieu et de son envoyé partout où vous soyez. Moi aussi je ne vous conseille rien d'autre que cela, à tous, hommes, femmes et enfants, à ceux qui sont libres, comme aux esclaves. Celui qui suit ce commandement et atteste sa véracité devient droit. Celui qui s'en écarte ne porte préjudice qu'à lui-même »8
Ainsi, Seydina Issa insista beaucoup sur ce principe qu'on peut considérer comme la seule solution qui peut sortir l'humanité des malheurs, de la guerre et des tensions qu'elle traverse aujourd'hui. La terre se remplira de justice et d'équité le jour où les enseignements de Seydina Issa (Paix sur lui) seront appliqués.
Seydina Issa a été un exemple patent de la non-violence. Ce qui lui permit de transformer ses pires ennemis en meilleurs amis. Il a su bien pratiquer les propos d'Allah le Très-Haut : « vous devrez recourir à la réponse la plus bienveillante. Ainsi, celui qui était votre ennemi, peut devenir votre meilleur ami »9. Mame Seydi a réussi à installer une coexistence pacifique extraordinaire et une grande solidarité entre lui et les ennemis de son vénéré père sur tout ce qui participait à l'épanouissement de la population et au développement du pays « gentleman agreement ».
On dirait qu'il avait vu venir la mondialisation et le brassage des peuples et des civilisations, et savait pertinemment que le temps où l'homme pourrait vivre en vase clos pour sauvegarder sa religion ou culture serait dépassé. Ainsi, il adopta un principe qui lui a permis, d'une part, de travailler pour préserver la vraie éducation islamique sans complaisance, et d'autre part, de s'ouvrir envers les autres sans tenir compte de leurs croyances et leurs cultures. Il a été le premier à comprendre et pratiquer la philosophie de «l’enracinement avant l'ouverture» défendue par le Président Senghor après.
Il suivait et participait activement aux activités politiques, économiques et sociales du pays par ses idées, ses propos et ses actes. Il échangeait beaucoup avec les autorités coloniales locales dans toutes les occasions. Il leur envoyait des correspondances de félicitation et de remerciements chaque fois qu'elles réalisaient des choses qui pourraient servir la société et la Ummah islamique « il n'a jamais cessé de bien traiter les français, de répondre à leurs invitations, de se présenter à leurs fêtes et satisfaire à leurs besoins de ce bas monde, jusqu'à ce qu'ils l'agréent, d'un agrément complet »10
On peut considérer comme preuve de cette bonne relations les correspondances de remerciements et de félicitations qu'il a envoyées aux autorités coloniales dans certaines occasions tels que :
 L'inauguration de l'hôpital France- musulman
 Lorsque les autorités ont abattu la panthère qui était dans le jardin de Hann (Yarakh)
 L'ouverture de l'école francaise de Cambérène
 Lors de la nomination du gouverneur de l'AOF en Indochine.
Le gouverneur lui a écrit « je suis heureux de vous dire combien j'ai été sensible aux sentiments et aux félicitations que vous avez eu l'aimable pensée de m’exprimer à l'occasion de ma nomination en Indochine… je regretterai surtout de voir interrompre les excellentes relations, que je n'avais cessé d'entretenir avec vous… »11
A cause de ces excellentes relations, les autorités coloniales locales ont appuyé tous les projets qu'il portait et défendait en tant que défenseur des populations et des couches démunies. On peut citer parmi ces projets, entre autres :
 Réalisation de 3 kilomètres de route goudronnée pour relier le village de Cambérène à l'axe Dakar Rufisque en 1935 ;
 La construction de la mosquée de Cambérène en 1937 ;
 L'ouverture d'une école française en Cambérène.
D'autre part, les autorités coloniales le conviaient à leurs cérémonies, l'honoraient et lui permettaient exceptionnellement de garder son turban devant elles.
En 1931, il a été invité à l'Exposition Coloniale de Vincennes qui se tenait en France, ce qui confirme ses excellentes relations avec les autorités ; relations qui ont justifié son invitation à Saint Louis en 1949, lorsque le Gouverneur Wiltord quittait définitivement le Sénégal. C'est ainsi qu'il y a effectué son dernier voyage avec ses plus grands compagnons.
Seydina Issa se présentait à chaque cérémonie comme le soleil dont l'apparition cache les étoiles. Il brillait avec son charisme et son élégance. Il n'est pas surprenant si les anciens ennemis de son vénéré père lui ont donné plusieurs décorations qui montrent son humanisme, sa vision et sa contribution effective dans la marche et le développement de son pays.
Seydina Issa a vécu son règne en combinant la personnalité d'un chef religieux et celle d'une autorité juste, il a été le modèle vivant d'un musulman par excellence. Il a accompli sa mission, tenu son engagement et a conseillé la Ummah islamique jusqu'au jour de son rappel à Dieu, le Dimanche 21 Aout 1949. Ainsi, il a été inhumé à Cambérène après 40 ans de règne, Que la paix et le salut d’Allah soit sur lui.
(Cet article est juste consacré à une partie de l'humanisme de Seydina Issa Rouhou Lahi, ce qui a fait qu'on n'a pas trop insisté sur les autres aspects de sa vie).
Ibrahima Samb

1. Assane SYLLA. la vie de Seydina Rouhou Lahi, P :5.

2. Idem, p : 7

3. Imam Sakhir, Irshàdu Ibàdil Allàhi ilà assawàbi min Qutabi imàmi Allahi P :31.

4. Assane SYLLA. la vie de Seydina Rouhou Lahi, P: 12.

5. Idem, p : 12

6. sermon 2, P :27

7. Assane SYLLA. la vie de Seydina Rouhou Lahi, P :28

8. Imam Sakhir, Irshàdu Ibàdil Allàhi ilà assawàbi min Qutabi imàmi Allahi P :32.

9. ) Le Coran, Sourate 41, verset 34. 

10. Doune Path Ndoye, jaw âb as -sâ'il'il

11. Assane SYLLA. la vie de Seydina Rouhou Lahi, P: 29

Ce cachet métalique fur envoyé de la Mecque par le petit fils du Prophète Cherif Sadikh à Seydina Issa ROUHOU LAHI en 1920 par le biais de Elhadji Balla Silwi SENE de Saint Louis. Cherif Sadikh a dit que c'est Seydina Limamou qui est lui-meme Seydina Mouhammed (PSL) qui l'a donné à son fils Seydina Issa Rouhou Lahi fils de l'Imam de tous les imams l'Imam des deux Harams (comme mentionné sur le cachet )

bottom of page