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Et si la 3éme voie était celle du Mahdi

Mamadou Bara SAMB

Commission Scientifique

Ce dont le monde a le plus besoin est un homme qui a l’esprit de Mohamed. Après avoir eu connaissance de l’histoire de cet homme, j'ai trouvé que c’est un prodige exceptionnel et j'ai conclu qu’il n’est pas l’ennemi du christianisme mais le sauveur de l’humanité. Selon mon opinion, s’il avait à se charger des affaires de ce monde actuel, il résoudrait tous nos problèmes et assurerait la paix et le bonheur que le monde entier espère » quand Bernard De Shaw, dans The Genuine Islam, prononçait cette fameuse phrase, qui exprimait un profond souhait de voir naitre un système qui pourrait garantir au monde une paix durable et une prospérité réelle, Seydina Limamou incarnant la deuxième mission du prophète Mouhamed était déjà sur terre. Son rêve ardent de voir Mouhamed revenir se matérialisera à l’ extrême occident, à la presqu’ile du Cap Vert en 1883.

Seydina Limamou Al Mahdi lance son appel en 1883 en ces mot : « Répondez à l'appel de Dieu, venez à moi, je suis le messager de Dieu, je suis le Mahdi qu'on attendait ».

Mais si Bernard De Shaw rêvait de revoir Mouhamed ce n’était pas sa personne qui l’intéressait mais sa mission et les solutions qu’il est censé apporter pour un monde meurtri par les dérives d’un capitalisme industriel et pour une société aspirante à une paix durable.

Grace à ce système économique l’homme a pu voir les grandes villes, les grandes découvertes de la science, l’avancée spectaculaire sur les niveaux et cadres de vie ; mais tout cela ne s’est pas réalisé sans effets secondaires.

Pendant toutes les périodes qu’il a pu traverser et les différentes mutations qu’il a pu connaitre, le capitalisme, qui prônait la libre production, la recherche du profit et la concurrence, a aussi eu ses victimes. Sous la domination des grands capitalistes, les artisans et les paysans disparaissaient, les campagnes se désertaient, la classe moyenne cédait sa place à une classe ouvrière appauvrie, et les relations sociales devenaient, de plus en plus, tendues.

Apres leur victoire éphémère sur la pensée communiste, avec la chute du mur de Berlin et de l’empire soviétique, les capitalistes sentaient la fin s’approcher. Et ce rêve d’être « les derniers hommes », comme l’a voulu Francis Fukuyama, paraissait irréalisable. Car le capitalisme, comme l’ai si bien dit Emmanuel Wallerstein, touchait à sa fin Les efforts se multiplient partout pour trouver une troisième voie qui peut sortir le monde du gouffre de la crise. Une voie qu’ils envisagent hybride après l’échec du capitalisme et la chute du communisme.

Ne serait-il pas logique en ce moment de désarroi d’écouter la voie divine enseignée par Seydina Mouhamed depuis 14 siècles et perpétuée par le soleil de l’occident, le Mahdi Seydina Limamou Lahi?

Voici les fondements principaux de la vision économique du saint homme -PSL- :

· Quand l’objectif est plus noble que le simple désir de maximiser le profit :

L’islam n’ignore pas la recherche du profit comme le veut le communisme et n’en fait pas la seule et unique motivation comme le veut le capitalisme, mais il en fait un objectif secondaire derrière un objectif principal : la bénédiction de Dieu. Le producteur est alors conscient que la fortune qu’il manage n’est pas la sienne mais celle du Tout puissant, et l’acquisition de celle-ci doit être dans les règles de l’art sans porter préjudice aux autres ou même à l’environnement. Ce simple principe aurait pu préserver le monde de la crise des subprimes causée par la recherche irresponsable du profit par les institutions financières américaines dans le marché immobilier.

· Propriété privée et justice sociale :

Seydina Limamou a prêché pendant toute sa vie pour l’égalité des droits et la cohésion sociale. Encourageant ses compagnons à entreprendre et à travailler il a beaucoup insisté sur la prise en charge des démunis de la société. Jeune, il sortait de sa maison à la recherche d’un visiteur affamé ou d’un voisin en besoin pour l’indiquer sa demeure et le nourrir. Sa vision généraliste pour la Zakat était presque unique, quand il ordonnait aux paysans de sortir la Zakat de toute sorte de production, petite ou grande, permanente ou saisonnière ; et aux employés de leurs salaires mensuels. Il dit : « Purifiez vos richesses par le paiement de l'impôt (la Zakat », met en garde « Cependant les prières de celui qui ne paie pas la Zakat de sa fortune ne seront pas agrées » et insiste : « Je ne vous demande pas de me donner vos biens, je ne vous demande pas non plus de me donner vos moyens de vous enrichir. Mais je vous demande ce qui appartient à Dieu, et qui est un commandement impératif de Dieu, qui est obligatoire pour vous, c'est-à-dire le paiement de l'impôt (la zakat).

Dieu a commandé le paiement complet, et à son heure, de la zakat. Celui qui en soustrait une portion aussi petite qu'un atome aura à la payer le jour où, avoir des enfants ou de la richesse ne sert à rien. Vous ne devez ni manger ni boire ce que vous devez payer au titre de la zakat. Vous devez plutôt le donner en aumône. Or (ce jour) l'âme ne pourra rien pour elle-même ».

· Non à l’enrichissement illicite :

Le Mahdi a mis en garde ses disciples contre l’enrichissement illégale et a condamné fermement toute pratique qui enfreint les limites tracées par Allah comme le « Riba », la corruption, la loterie entre autres. Et en bon conseiller il dit a ses compagnons : « Ne consommez et ne buvez que ce que vous avez honnêtement acquis, ne montez que sur ce qui est honnêtement acquis, ne portez que des vêtements honnêtement acquis. N'utilisez, sur l'ensemble de tout ce qui peut vous servir, que des choses proprement acquises. Ce qui est proprement acquis, c'est ce que vous avez gagné honnêtement. Le Bien mal acquis sera la première chose que l'on déchirera du ventre de l'homme, le jour du jugement dernier. Un Bien mal acquis peut gâcher une grande richesse, comme une cuillerée de sang peut souiller une calebasse de lait. C'est de cette manière qu'un petit Bien mal acquis peut gâcher une grande richesse honnêtement gagnée. Le signe de la déchéance chez l'homme, c'est le fait de s'approprier tout ce qu'on a envie de posséder, sans se soucier de la manière honnête ou malhonnête, ou obscure, de l'acquérir.»

En ces jours qui marquent la commémoration du 132eme de l’anniversaire de son appel, force est de reconnaitre la pertinence des principes de sa vision économique qui peut garantir au monde comme l’a souhaité De Shaw une paix durable et une prospérité globale.

Mamadou Bara Samb

Diplômé de la Faculté de Commerce, AlAhzar.

Commission scientifique

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