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Le quatrième calife Mame Alassane LAHI

Seydina Mame Alassane Laye a été intronisé à la tête de la Communauté Layène comme 4ème Khalife de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (PSL) en 1987, après la disparition de son frère aîné, Seydina Issa Laye, et conformément aux règles de succession établies par le Saint Maître.

Fils de Seydina Mandione Laye et de Sokhna Fatou Laye Diop, cet enfant unique de sa vénérée mère était connu jusqu’alors par sa discrétion et son humilité légendaires. Et justement, Baye Rane, comme l’appelaient affectueusement ses proches, a toujours vécu loin des honneurs et des projecteurs, puis se trouve d’un seul coup projeté au-devant de la scène.

Il faut rappeler que dès sa tendre enfance, il fut confié à son père spirituel et inspirateur, Seydina Issa Rohou Lahi (PSL), 1er Khalife du Mahdi. Il lui apprit les premières lettres du Saint Coran. Après la maîtrise du Saint Coran et des sciences islamiques, Mame Rane a reçu une formation en maçonnerie, métier pour lequel il deviendra une virtuose en quelques temps. Il contribua, par la suite, à la formation de beaucoup de maîtres-maçons qui ont participé à leur tour à la construction des États nouvellement indépendants d’Afrique. Ainsi, Seydina Mame Alassane Laye a toujours vécu à la sueur de son front conformément aux enseignements du Mahdi. Comme par prédestination, son expertise en bâtiment lui permit de reconstruire, de sa propre main et avec l’aide de quelques fidèles layènes, le mausolée de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (PSL) en 1953, et celui de son illustre père et deuxième khalife du Mahdi, Seydina Mandione Laye après sa disparition en 1971.

 

Environ 40 ans plus tard et 10 ans à la tête de la Communauté Layène, Seydina Mame Alassane Laye reçut en 1996 l’ordre du Saint Maitre de réhabiliter son Mausolée, qui dit-il, devrait répondre aux nouvelles normes et exigences du temps. C’est ainsi qu’il entreprit ces travaux de reconstruction, projet qu’il étendit à la maison du khalifat et dont le financement était entièrement sur fonds propres, à part la modique participation qu’il avait exigé de chaque fidèle.

La place de Diamalaye-Yoff telle que nous la connaissons, aujourd’hui, est l’œuvre de Seydina Mame Alassane Laye, ce qui lui valut le titre de Bâtisseur. Auparavant, dans les années 40, Baye Rane fut également parmi les ouvriers chargés de la pose des pierres de Rufisque bordant l’autoroute sur l’axe Dakar-Yoff. Son exemple a longtemps inspiré ses jeunes frères, en l’occurrence, Chérif Ousseynou Laye et Mouhamadou Bachir Laye, Imam de la Mosquée de Yoff Layène. Ces derniers ont aussi allié le travail avec les lourdes charges religieuses à travers la gestion de l’héritage spirituel de leur illustre Grand-père. Il est aussi à noter que c’est sous le magistère de Seydina Mame Alassane Laye que les sermons de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi ont été traduits en plusieurs langues, notamment en wolof et en Anglais, puis vulgarisés à travers le monde à l’aide de support de communication modernes et adaptés. Homme de progrès, fermement attaché aux valeurs éducatives, Mame Rane a aidé au développement des écoles arabes à Cambèrene et à Yeumbeul. Il intervenait régulièrement auprès des autorités compétentes pour l’obtention de bourses d’études au profit des jeunes diplômés d’arabe de la Communauté. Grâce à son action, beaucoup de jeunes Layènes poursuivent, actuellement, leurs études dans les universités des pays arabes. Par ailleurs, il est l’un des pionniers de la scolarisation des jeunes filles en participant de manière effective au lancement, en 1995 à Fatick, de la Campagne nationale pour la Scolarisation des jeunes filles du Sénégal aux côtés du Président Abdou Diouf.

 

Cet esprit d’ouverture lui ouvrit des portes de l’international notamment aux USA où il a été élevé au rang de citoyen d’honneur de la ville de Philadelphie par le Maire Randell en 1998. Cette distinction fut couronnée la même année par la visite à Yoff d’une délégation de plus de 300 Afro-américains, conduite par la United Muslim Brothers (UMB), venus s’abreuver aux sources spirituelles intarissables du Mahdi.

 

Toute sa vie durant, Baye Rane est resté fidèle à la voie tracée par ses illustres prédécesseurs. Aussi, insistait-il sur le respect scrupuleux des recommandations du Mahdi : la crainte d’Allah, la pratique régulière des rites islamiques telles qu’enseignées par le Mahdi, le détachement des choses de ce bas monde Son allocution à l’occasion de la réception qui clôturait la cérémonie du 107e anniversaire de l’Appel de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi du 10 Avril 1988, sous son Khalifat, restera toujours gravée dans les mémoires.

 

Mame Alassane ne ratait aucune occasion pour insister surtout sur la droiture morale et le respect de son prochain, fût-il d’une autre religion. Aux acteurs politiques, il rappelait que la seule bataille qui vaille est celle pour la paix, la cohésion et le développement du Sénégal, que seul l’intérêt supérieur de la Nation devrait être mis en avant, afin que les ambitions des uns et des autres ne viennent fragiliser la stabilité légendaire de notre pays.

 

A noter que c’est au cours du pèlerinage à la Mecque de 1962 que la délégation sénégalaise a eu la preuve parfaite et la conviction de sa descendance prophétique. En effet, un groupe de pèlerins sénégalais alla rendre visite à Chérif Hassan Tahirî, un descendant du Prophète Mohamed (PSL). Parmi eux, Mame Alassane Laye, El Hadj Gothé Biti de Cambèrene, El Hadj Sakhir Gaye, Imam de Yeumbeul qui sont Layènes, la grande majorité des autres pèlerins appartenant à d’autres confréries. Au cours de leur conversation, El Hadj Gothé Biti suggéra à l’interprète, El Hadj Pala Mbaye, de présenter Mame Alassane Laye au Chérif Hassan en lui précisant qu’il est un petit-fils de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi (PSL). A la grande surprise de l’assistance, le Chérif répondit : « oui je le sais car j’ai vu en lui la lumière du Prophète et il est beaucoup plus proche de Lui que moi de par sa lignée, car il est le petit-fils direct de Seydina Mohamed (PSL). » Seynabou Laye

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